Cette nouvelle réorganisation territoriale rendue opérationnelle ce lundi permettra, selon les autorités, de rapprocher l’administration des administrés. Aussi, elle vise à diminuer le nombre des déplacés et réfugiés et faciliter le retour progressif des personnes déplacées du fait de l’insécurité, toujours selon les autorités.
Ce découpage administratif et territorial divise ainsi le Mali en 19 régions, 1 district, 159 cercles, 474 arrondissements, 815 communes et 12 641 villages, fractions ou quartiers.
Les 11 nouvelles régions retenues sont Taoudenit, Menaka, Nioro, Kita, Dioïla, Nara, Bougouni, Koutiala, San, Douentza et Bandjagara. La région de Gao a 17 cercles, les régions de Nara, Diola, Douentza,Taoudenit, Menaka ont chacune 6 cercles. Quant aux régions de Segou et Bougouni, elles ont chacune 11 cercles, Les régions de Kidal et Bandjagara 9 cercles chacune. Sikasso et Koulikoro 8 cercles et la région de Kayes 10 cercles.
Rappelons que ce nouveau découpage territorial a fait l’objet de contestations à travers le pays en 2023. Certaines localités avaient dénoncé le fait que leurs localités ne soient pas érigées en cercle ou en région. Alors que d’autres s’étaient insurgés contre leur rattachement à d’autres localités.
Sécurité et déconcentration, des défis majeurs
L’opérationalisation de ce nouveau découpage du territoire est une nécessité pour le Mali, affirme Dr Samba Sogoba, spécialiste de l’administration du territoire. Mais selon lui, la sécurisation du territoire et le renfoncement de la déconcentration restent des défis à relever.
Dr Samba Sogoba, spécialiste de l’administration du territoire :👇👇👇